jeudi 1 mars 2007

compte-rendu de l'atelier du dernier jour de février, soit le 28

Coucou les gens,

Hier soir, pour la rentrée, après une semaine de vacances passée à silloner les plus grandes librairies de l'Univers qui attendaient nos séances de dédicaces depuis parfois plusieurs siècles, nous avons retrouver, humblement, notre petite salounette toute mignonne de notre chère fac de Nancy.
Oui, ce fut un écart thermique non négligeable. Mais bon, ce sont les aléas d'une vie de bohème : une nuit, nous sommes le pépin super star de la Grande Pomme, adulés, nos prix Sullitzer et Goncourt sur le paletot, poursuivis par des hordes de jeunes lectrices américaines, en période d'ovulation - qui arrachent nos vêtements dans l'espoir de donner naissance à quelque génie littéraire - et le lendemain, hop, salle 118, Fac de lettres de Nancy.
Je ne cesserai jamais d'être surpris par la vie.

Bref, qu'y avons-nous fait dans cette salle hier ?
On a manqué d'originalité : on a écrit.
D'abord deux cadavres exquis pour se remettre en condition.


Puis la trame d'une histoire vraie a été donnée, et à chacun de la rendre comme bon lui semblait.
La trame était la suivante : le 11 aout 1999 (jour de ? jour de quoi, les enfants ? Jour de la dernière éclipse totale du soleil, 2 bons points à ceux qui suivent), ce jour-là donc, deux amis âgés de 17 ans, un gars et une fille, recevaient dans leur boîte aux lettres une lettre de l'autre. Ils avaient posté leur missive la veille, sans concertation.
La garçon lui avouait son amour, éternel, sublime, sincère, au-dessus de tout. En gros, à côté de cette déclaration, Roméo et Juliette, c'est un conte pour bordels en manque de hantaï.
La fille lui disait que non, en fait. Elle avait bien réfléchi et non. Ils seraient amis toute leur vie, ça oui, mais l'homme de sa vie, non, ce n'était pas lui.
Le même jour, elle recevait une lettre d'un inconnu qu'elle avait croisé dans la rue quelques semaines plus tôt, et auquel, comme toute bonne ado en manque de sensations fortes, elle avait écrit une lettre enflammée. Il lui répondait que oui, pas de problème, ils pouvaient se rencontrer
Et 7 ans après, entourés de leurs deux petites filles, ils se marriaient.
Et le jeune homme prenait les photos.

Voilà pour la trame.

Si ça tente quelqu'un d'écrire la-dessus, qu'il (ou qu'elle, les femmes aussi, après tout, savent écrire) envoie son texte à anoter54@yahoo.fr

ANOTER.

source image : http://www.infosurr.net/jeux/jouer.htm

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