jeudi 1 mars 2007

cadavre exquis

(Pour ces deux cadavres exquis, évidemment, les phrases précédentes étaient cachées, et la seule consigne était, si possible, d'écrire de temps en temps quelques connecteurs logiques)

Cadavre exquis n°1 :

Impossible d'avancer dans cette rue au vent trop violent

Mais quand la porte grinçait, le chat sursautait, la bougie oscillait et j'écrasai cette infâme chose

Il alla la retrouver comme chaque matin devant le puits

Dieu n'est qu'un enfant qui joue avec une fourmilière, j'en déduis donc que

et quelle violence elle mettait en déplumant le pou
let !

"Apprenez, maître Clodo, que le bonimenteur vit aux dépends de celui qui l'écoute."

Et la demoiselle aux yeux bleus partit furibonde.


Cadavre exquis n°2 :

Il m'apparut tout d'abord que la Terre était bleue comme un organe

Mais ses yeux de jeu ne suffisaient plus à transpercer son coeur

Je me sentais impuissant face à cette situation dont je n'étais plus maître alors

Elle s'en alla le coeur lourd vers la rivière

Tu as cru trouver les maux pour le blesser, détrompe-toi il t'attend derrière le buisson

Et c'est alors que l'ours violeur d'éléphants m'écrasa contre le train qui passait

Et me voilà au milieu de tout sans rien.

ANOTER.

source image : http://www.hku.hk/french/dcmScreen/lang3035/lang3035_surrealisme.htm

1 commentaire:

Guillaume a dit…

Très réussi ce cadavre exquis... Moi je propose qu'on en fasse un ou deux à chaque début de séance, je suis certain que cela pourras donner des choses étonnantes...
Vive la poésie...