MONDE
source image : (http://www.pavoisement.fr/drapeaux_pavillons_provinces_monde.htm)
J'habite un monde qui n'existe pas
ses murs sont de l'air
ses sols des gouffres
et ses rêves des regrets
J'y marche et je coule
comme un bateau dans des ciels
sans nuages pour prendre appui
j'attends - comme un mort - mais quoi
Je suis seul
personne ne voit personne
Chacun ignore chacun
et la terre qui tourne - toujours - quelle conne
ferait mieux de plier bagages
J'habite un monde qui n'existe pas
ses murs sont de l'air
ses sols des gouffres
et ses rêves des regrets
Quand la cloche sonne
rentrent les brebis
tombe la pluie et
se perd la poésie
zéro en imagination pour ce monde
Fermé comme un chiffon sec
prude comme un cannibale
et les heures qui s'enfuient
J'habite notre monde qui existe
ses murs sont de l'air
ses sols des gouffres
et ses rêves des regrets
Séb, 08 mai 2007
5 commentaires:
Là... Je dois dire, en toute sincérité que j'aime beaucoup ! Particulièrement la première strophe, j'en fais mon pseudo Msn d'ailleurs ^^
"chacu ignore chacun", par contre... :S
Très très joli, j'aime beaucoup, c'est fort, ça touche...
Salut Seb. Je sais que tu attendais depuis un moment que je passe dans le coin,eh bien voilà c'est chose faite.
Je viens de lire ton poème et les commentaires que l'on t'a laissé et j'ai bien peur(et je déteste ça)de passer pour la méchante de l'histoire. Mais étant donné que je t'apprécie beaucoup je me suis dit que je te devais la plus grande sincérité.
Je l'ai trouvé vraiment trop plat, pas suffisament imaginatif.
On a vraiment l'impression que tu t'adonnes à des généralités.
Le résultat aurait été bon si tu avais creusé davantage.
Laisse-toi guider par les choses au lieu de t'imposais à elles.
Tu les juges trop vite et du coup tu passes à côté.
C'est dommage parce que l'idée première était bonne...
la petite viking
j'ai remarqué que j'avais fait une énorme faute tu m'en excuseras...
Le Viking est la belle Vigdis je présume ?
Oui, je t'excuse pour ta faute d'orthographe, qui n'en fait pas !
Tu as raison, ce poème est assez mauvais, écrit un nouveau soir de désespoir (de plus en plus fréquents, ces soirs, mais bon).
Très plat, pas assez imaginatif, certes. En même temps, oserais-je dire que c'était volontaire pour stigmatiser la platitude et la banalité de nos jours ?
Où se cache l'étonnement, la surprise ?
Qui se promènera avec, je ne sais pas, un sens interdit tatoué sur le front ? Ce genre de choses...
Et quand je me laisse guider par les choses, j'en deviens pathétique, triste, on se sent obligé de compatir... donc bon.
Enfin voilà, ton commentaire est très juste.
Au plaisir de te revoir,
Séb.
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