lundi 14 mai 2007

Gotad en cours !

source image : (http://www.ftw-design.com/table_matieres.html)

Dernière Crowed

Tandis que je griffonne frénétiquement sur ma feuille, dans l’espoir d’y fixer les images psychédéliques qui traversent mon esprit , mes neurones dégoulinent sur le papier et se mêlent au sang de mes aïeux.

Nous sommes dans le plus grand amphi de la fac, une véritable cathédrale rouge et noire où chaque chuchotement résonne comme une sentence divine. Cours d’« Approche Sociologique de la Notion de Culture », dernier de l’année… Généralement je le sèche, mais ce matin je me suis fait violence : c’est le dernier, enfin, un peu de professionnalisme pour sauver la face ! Visiblement, je suis le seul à m’être fait cette réflexion… Nous sommes vingt-trois étudiants, répartis sur les quelques trois cent soixante-douze sièges que compte ce temple du savoir (oui, je viens de passer dix minutes à les compter), soit à peu près autant que lors du dernier cours auquel j’ai assisté. Quand je suis arrivé tout à l’heure, avec deux minutes d’avance, nous étions dix personnes et j’ai dû me retenir d’éclater de rire.

Il y a un vieux parmi les étudiants, je le vois de dos. Je suis allé voir La Faille hier soir, et ce film a renouvelé l’admiration que je portais déjà à Anthony Hopkins. Ce vieux me fait penser à M. Hopkins ; particulièrement ses mains, en fait (il s’est gratté le dos tout à l’heure).

La prof parle. Elle parle, elle parle, mais de quoi j’en sais rien et je n’ai pas envie de savoir, je m’en fous pas mal… Non, je n’ai vraiment rien à cirer de ce qu’elle peut raconter. Chaque fois que j’essaye de me raccrocher à son discours pour suivre un peu, mon jugement retombe égal à lui-même : je n’en ai rien à cirer. Ça n’est même pas que la prof est soûlante en elle-même… Le ton de sa voix n’est pas soporifique, elle ponctue bien son bifteck au niveau des intonations, elle a une bonne tête, elle s’exprime clairement et sans effets de style miteux… Non, juste son cours, diaboliquement barbant. Et ça ne vient pas que de moi, hein… Il n’y a qu’à voir les effectifs face au bureau ; gageons qu’ils auront diminué de moitié durant la pause entre les deux heures… Pour ma part, je me chargerai de partir à la recherche de la moitié disparue, brodé de magnanimité que je suis. D’ailleurs, je vous laisse, la cloche sonne.

On se retrouve au partiel…

Gotad.

Post-nota bene : au sortir de la salle, j’ai vérifié le nombre des sièges que je ne pouvais voir depuis ma place : l’amphi en compte en tout 356. Hey ! Au premier coup d’œil, j’avais estimé à 350 !! J

…Euh… Attendez, non, je me suis planté. Bon, je refais le calcul.

Ah non, c’était bien ça ! :D Enfin… J’espère. J’en sais rien. Bon, on s’en fout !! :@ (merde, alors, hein… quand même.)

1 commentaire:

Bl_Deadmen a dit…

Un commentaire que j'ai ajouté à mon propre post, sur un site où j'ai publié ce texte juste après vous avoir envoyé le mail...

"ptain mais c'est pas croyable que cette connerie m'obsède à ce point. J'ai refait le calcul en entier une dizaine de fois depuis ce matin, et maintennat j'en suis absolument certain, il y a trois cent soixante-deux sièges dans l'amphi "Déléage", salle A027 du Campus Lettres et Sciences Humaines de l'Université Nancy 2. Voilà. Un bon point de plus dans votre culture G. :P"

Gotad.
ps : oui c'est bien moi, mais je commente sous mon ID Google, qui n'est pas le même que mon nom de plume :)