Alphonse Allais disait : "Je préfère passer à la Poste hériter plutôt qu'à la postérité."
Moi, je veux les deux.
Oui ma descendance inconnue
Tends le bras ouvre la main
Pose l'index ici
Sur ces pages flétries coulent mes mots
Ceux du patriarche d'un siècle lointain
Que la houle disperse
Pour lit un cénotaphe
Pour chambre un livre
Oui ma descendance incongrue
Devenue cyclope myope
Depuis longtemps déjà tripède unijambiste
Ton coeur est pareil au mien
Oh tes larmes irriguent une forêt
Qui de mon temps était bosquet
Et l'aube d'hier sous la pluie d'été
Salue ta vesprée d'un soleil d'hiver.
BU Lettres, Nancy, 25 avril 2007, en regardant une demoiselle chercher un livre.
Séb.
1 commentaire:
Le poème est excellent, surtout parce que j'y retrouve ce qui fait la personnalité d'un ami très particulier que j'apprécie et que j'ai pas vu depuis belle lurette!
Salut grand!!
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